Histoire et patrimoine
Carbonne, ville aux nombreux atouts
Carbonne est l’une des dernières bastides construites, au XIVe siècle, dans le Sud-Ouest. L’origine du nom de la ville « Carbonne » serait liée à l’exploitation du bois par les charbonniers.
Située en Haute-Garonne, Carbonne est à mi-distance, des Pyrénées, des côtes méditerranéennes et atlantiques, à 40 mn de Toulouse ou de Tarbes, à proximité du réseau autoroutier (A64) et possède une gare SNCF. Nichée dans un méandre de la Garonne, à laquelle vient se joindre l’Arize, c’est la porte d’entrée du Volvestre.
Ville de 5 726 habitants, Carbonne est la commune du sud toulousain la plus importante de la Communauté de communes du Volvestre qui regroupe 32 communes (près de 30 000 habitants). On y trouve les avantages de la ville avec ses commerces, ses services, ses infrastructures culturelles, de loisirs et de la campagne avec ses paysages.
Patrimoine architectural
Ville d’art et de culture Carbonne possède un patrimoine architectural d’importance. Témoins de l’histoire de la ville, les monuments, les maisons de caractère et les vestiges du passé jalonneront vos promenades en vous réservant de belles surprises au détour d’une place, d’une rue, d’un chemin… C’est aussi une ville d’eau et ses ponts en témoignent.
Eglise Saint Laurent
Fondée au XIIIe siècle au cœur de la première bastide, l’église Saint-Laurent connaîtra de nombreux réaménagements. L’incendie concomitant à celui de la bourgade par les hordes du Prince Noir (1355) a poussé les habitants à implanter la bastide plus haut, hors d’atteinte des envahisseurs. L’église a été reconstruite in situ sur les cendres de l’ancienne. Le clocher tour s’élève à 30 m de haut, 10 cloches composent le carillon.
A voir : le portail, le retable de Saint-Hubert en bois doré, le tabernacle, le chœur de style baroque, le retable en bois doré et la reproduction de la toile de Raphaël « La transfiguration du Christ » par Emile Blanchard…




Chapelle Saint Jacques
Edifiée au XVIIe siècle, car durant les périodes troublées, les carbonnais ne pouvaient se rendre à l’église paroissiale Saint-Laurent. Nécessité se faisait sentir d’avoir une chapelle à l’intérieur des remparts. Elle possède une belle piéta en bois polychromé du XVe siècle. Elle se trouve au cœur de la bastide actuelle, rue Gambetta. Hormis les messes, aucun sacrement n’y est donné


Halle
Elle a été construite au centre de la bastide en 1882. Sa charpente métallique qui remplace l’ancienne couverture en bois est inspirée des principes de Gustave Eiffel.






Maison du Gouverneur
Carbonne eut un gouverneur sous le régime de Louis XIV, ce dernier était propriétaire au centre ville, dans le quartier du Bariot, de la maison dite du « Gouverneur ». C’est une des plus ancienne bâtisse de Carbonne, elle possède une tour appelée « tour du gouverneur ». C’est en fait un pigeonnier à coupole et lanterneau du XVIe siècle.



Vendangeuse
Œuvre sculptée en taille directe par André Abbal. Cette statue a été offerte par l’Etat à la ville de Carbonne en 1937. Elle symbolise la vie paysanne et plus particulièrement la viticulture qui fit la prospérité du pays carbonnais à cette époque.



Colombier de Grilhon
Sur les trois colombiers que possède Carbonne, celui situé dans le jardin de la maison de retraite Jallier le « Colombier de Grilhon » est inscrit aux monuments historiques depuis le 31 décembre 2009 pour son intérêt architectural. Avec son dôme et son lanterneau, il reproduit le pigeonnier de la célèbre abbaye de Bonnefont dont quelques vestiges subsistent à Proupiary (Canton de Saint-Martory. Vestiges : château de Latoue 149 bd Déodat de Séverac-Toulouse- 05.61.42.74.88).



Gloriette
La gloriette de Bax, maisonnette élégante que les bourgeois carbonnais construisaient en bordure de leur propriété agricole, fait partie du patrimoine de la commune. Elle se situe dans le parc du Bois de Castres et a été restaurée en 2004 afin de lui redonner son aspect originel et qu’elle retrouve tout son charme.



Pont de pierre
Le Pont de pierre relie la vallée de la Garonne à celle de l’Arize. Les travaux de construction se sont échelonnés de 1763 à 1780. En 1907, le pont était franchi par le chemin de fer à vapeur, « le Sud-Ouest » qui reliait Carbonne au Mas-d’Azil en suivant la vallée de l’Arize jusqu’en 1936 pour les voyageurs et 1936 pour les voyageurs et 1938 pour les marchandises.


Pont du jumelage
Ce pont fut construit en 1856 pour franchir la Garonne et aller vers Lacaugne et Lézat. C’était à l’origine un pont suspendu qui traversait la Garonne d’un seul jet et était appelé par les carbonnais le « pont de fil de fer ». Le tablier était en bois et il se balançait dangereusement. La commune l’ayant cédé à la société qui l’a construit, il fut un pont à péage jusqu’à ce que la ville le rachète en 1890. Il fut remplacé par un ouvrage en béton baptisé « pont du jumelage » en 1975.




PONT SUR L’ARIZE OU PONT DE FERRERY
Quant au Pont de l’Arize dit du Chevalier Noir (1671), il permet la traversée de l’Arize, au lieu-dit « Loude » par la route des coteaux un peu en amont du confluent Arize/Garonne. C’est le plus ancien pont de Carbonne.


Pile du Pila
Au milieu de la Garonne résistant aux courants, une pile de pont, à demi renversée. C’est le vestige d’un ancien pont reliant Gonac à Carbonne, érigé par les moines de Bonnefont vers 1264. Il a été emporté par une violente crue en 1456. Cette pile est faite de briques et de pierres cimentées par un mortier qui résiste au temps et à l’usure de l’eau. La nature des matériaux employés laisse cependant supposer une plus grande ancienneté.


HÔTEL DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU VOLVESTRE (ANCIEN HOSPICE JALLIER)
Au XVIIe siècle cette maison était principalement destinée à loger les familles dans la détresse et à accueillir les pauvres et les mendiants. Puis après avoir été vendu, ce bâtiment a servi d’hôpital militaire avant d’être donné à la ville au XIXe siècle.
Cette maison après avoir été l’Hospice Jallier (maison de retraite), pendant plus d’un siècle, abrite aujourd’hui le siège de la Communauté de communes du Volvestre.
Hotel de ville







Château de la Terrasse
Construit au XIe siècle par Roger de Montaut. Ce château féodal est vendu à la fin du XVe à Pierre de Potier qui le reconstruit et créé un grand parc avec une vue imprenable sur les Pyrénées. Au XVIIe, les dépendances accueillent une Manufacture Royale de Draps et un port est érigé pour acheminer les marchandises. Les draps de La Terrasse sont exportés vers les pays du Levant par le Canal du Midi. Au XVIIIe il devient la propriété de la famille Hautpoul qui en fait un lieu de réception prisé et une usine de métallurgie y est installée. Elle perdurera jusqu’au début du XIXe. Ensuite, le domaine est laissé à l’abandon durant plusieurs décennies. Aujourd’hui le château est réhabilité.
L’Ancienne Manufacture Royale de fabrication de draps accueille un centre d’affaires, des hébergements meublés de tourisme, un restaurant et des professionnels du Bien-être. Le château est réhabilité en salles de réception. L’histoire du lieu et les vestiges sont présentés au public et des visites guidées sont proposées. Le parc est classé « zone Natura 2000 ».